Solarisation des parkings : l’exemple vertueux d’Innolin avec Néomix

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À Mérignac, le projet immobilier Innolin, porté par GALEO Promotion, incarne une réponse exemplaire aux enjeux contemporains de transition énergétique. Conformément aux nouvelles obligations réglementaires, ce parking silo a été conçu dès l’origine pour intégrer des ombrières photovoltaïques. Ce choix illustre une mise en conformité proactive et ambitieuse, portée par l’expertise de Néomix, en charge de l’ensemble du dispositif : études, financement, installation, exploitation et maintenance.

Avec une surface de stationnement de 1 288 m², Innolin était soumis à des obligations spécifiques applicables aux constructions neuves. GALEO Promotion a fait le choix d’intégrer très tôt une centrale photovoltaïque en toiture d’ombrières, anticipant les exigences réglementaires tout en valorisant la durabilité du projet. Ce type de démarche permet de concilier performance environnementale, valorisation immobilière et maîtrise des coûts énergétiques.

Solarisation parkings Innolin- Vue aérienne nord

Vue aérienne Nord

Une installation conforme et performante

Pour ce projet, Néomix a retenu une solution technique basée sur un calepinage permettant l’installation d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 135 kWc. La production annuelle attendue est de 149 MWh, soit l’équivalent de la consommation électrique (hors chauffage) de 67 Français. Ce niveau de performance contribue à renforcer la production locale d’énergie renouvelable, tout en réduisant significativement l’empreinte carbone du projet.

Solarisation parking - Innolin vue façade Ouest

Façade Ouest sur Allée des Acacias (Accès véhicules).

L’électricité produite est intégralement injectée sur le réseau, ce qui constitue la base du modèle économique du projet. Dans le cadre des installations de taille intermédiaire (moins de 500 kWc), la réglementation prévoit un dispositif de soutien à la vente d’électricité verte, garantissant le rachat obligatoire de l’énergie produite à un tarif encadré sur plusieurs années. Ce mécanisme assure la viabilité économique du projet et encourage le développement de centrales photovoltaïques sur des surfaces artificialisées. Grâce à ce modèle, Néomix peut financer l’ensemble de l’installation sans coût pour GALEO Promotion, tout en contribuant concrètement à la transition énergétique locale.

L’avantage du tiers-investissement

Comme pour d’autres projets développés par Néomix, le modèle économique repose ici sur le principe du tiers-investissement. Concrètement, cela signifie que Néomix prend à sa charge l’ensemble du cycle de vie de la centrale photovoltaïque, depuis le financement initial jusqu’à la maintenance, en passant par l’installation.

Dès la phase de conception, l’entreprise assure le développement du projet, la réalisation des études techniques, le dépôt des demandes administratives, puis la fourniture et la pose des panneaux photovoltaïques, onduleurs, chéneaux, descentes d’eaux pluviales, et le câblage vers le réseau électrique du site.

Pendant toute la durée du contrat – généralement entre 20 et 30 ans –, Néomix assure une maintenance préventive et curative, ainsi qu’un nettoyage régulier des modules pour garantir une performance constante. Ce dispositif offre à l’exploitant du site un accès à une énergie compétitive, décarbonée, sans investissement initial, tout en gardant la possibilité de devenir propriétaire de l’installation en fin de contrat. Une solution particulièrement adaptée aux acteurs publics et privés souhaitant intégrer des énergies renouvelables sans alourdir leur budget.

Un impact environnemental mesurable, un ancrage territorial fort

Sur l’ensemble de sa durée de vie, la centrale photovoltaïque du parking Innolin permettra d’éviter l’émission de près de 83 tonnes de CO₂. Ce résultat s’inscrit dans les objectifs climatiques nationaux, tout en renforçant l’engagement environnemental de GALEO Promotion.

Au-delà de l’aspect technique, Néomix mise sur un ancrage local fort pour garantir la réussite des projets qu’elle porte. L’entreprise mobilise un réseau de partenaires techniques implantés localement, choisis pour leur expertise et leur connaissance du terrain. Ce choix stratégique permet une exécution fluide, réactive, et favorise les retombées économiques sur le territoire, tout en assurant une parfaite conformité réglementaire et une performance énergétique durable.

L’ombrière photovoltaïque : solution durable, intégrée et multifonctionnelle

Au cœur du projet : l’ombrière photovoltaïque. Cette structure surélevée, implantée au-dessus des places de stationnement, est conçue pour remplir une double fonction. Elle offre d’une part une protection contre les aléas climatiques – rayonnement solaire, pluie, grêle – et d’autre part permet la production d’électricité renouvelable via des panneaux solaires installés en toiture.

Les ombrières présentent un avantage décisif dans une logique d’aménagement durable : elles valorisent des surfaces déjà artificialisées, sans consommation foncière supplémentaire. Leur mise en œuvre est possible aussi bien sur des parkings en silo que sur des parkings de plain-pied, offrant une grande flexibilité d’intégration dans les projets urbains ou tertiaires.

Un projet exemplaire qui s’inscrit dans un cadre réglementaire exigeant

Le projet Innolin est une illustration concrète de l’évolution du cadre législatif français en matière d’énergies renouvelables. Deux textes récents encadrent désormais de manière stricte la solarisation des parkings extérieurs : la loi Climat et Résilience (2021) et la loi APER (Accélération de la Production d’Énergies Renouvelables), promulguée en mars 2023.

Depuis le 1er juillet 2023, la loi APER impose à tout parking extérieur existant de plus de 1500 m² d’être couvert à au moins 50 % par des ombrières photovoltaïques. L’objectif est clair : favoriser l’intégration de la production d’énergie solaire dans les infrastructures urbaines, en utilisant intelligemment les surfaces déjà bétonnées.

De son côté, la loi Climat et Résilience impose depuis 2021 que les parkings extérieurs neufs ou faisant l’objet d’une rénovation lourde, d’une surface supérieure à 500 m², soient partiellement couverts par des ombrières photovoltaïques (ou des dispositifs de végétalisation), à condition qu’ils soient ouverts au public ou rattachés à un bâtiment non résidentiel soumis à des obligations de solarisation (bureaux, commerces, entrepôts, etc.).

Ces obligations ne se limitent pas à une conformité formelle : elles s’inscrivent dans une stratégie nationale ambitieuse visant à accélérer le déploiement de l’énergie solaire, renforcer l’indépendance énergétique de la France et réduire durablement l’empreinte carbone des bâtiments tertiaires.

Transformer la contrainte réglementaire en moteur d’innovation durable

L’exemple du parking Innolin montre que ces obligations peuvent devenir des opportunités. En intégrant les solutions photovoltaïques dès la conception, les promoteurs peuvent optimiser la performance énergétique, valoriser leur foncier, et renforcer leur positionnement en matière de développement durable.

Ce projet démontre également qu’il est possible d’anticiper les mutations réglementaires. Grâce à l’accompagnement d’un acteur comme Néomix, les contraintes légales deviennent des leviers pour initier des projets vertueux, ancrés dans les territoires, porteurs de valeur environnementale, économique et sociale.

ICPE et photovoltaïque : transformer une contrainte réglementaire en moteur de performance durable

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Et si les obligations réglementaires devenaient une opportunité ? Installer du photovoltaïque sur un site classé ICPE permet non seulement de valoriser un foncier industriel souvent sous-utilisé, mais aussi de renforcer l’autonomie énergétique et la performance environnementale de l’entreprise. Toutefois, la complexité du cadre réglementaire et les exigences techniques propres à ces sites peuvent représenter un véritable défi. C’est pourquoi Néomix propose un accompagnement complet, alliant expertise technique, maîtrise des enjeux ICPE et pilotage sécurisé du projet. Décryptage.

Le photovoltaïque, un levier clé pour les entreprises industrielles

Face aux enjeux de transition énergétique, le déploiement du photovoltaïque s’accélère dans tous les secteurs. La loi Climat et Résilience de 2021 impose aux bâtiments à usage industriel, commercial ou logistique de plus de 500 m² de couvrir au moins 30 % de leur toiture par des panneaux solaires ou de la végétaliser lors de toute construction ou rénovation significative.

Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ne font pas exception. Malgré leurs spécificités techniques et réglementaires, elles sont pleinement concernées par ces obligations. Dès lors, l’enjeu central est clair : comment intégrer une installation photovoltaïque sur un site classé, sans compromettre la sécurité, la conformité réglementaire ni l’activité du site ?

ICPE : définition, typologie et régimes applicables

Une ICPE désigne une activité industrielle ou agricole susceptible de présenter des risques pour la santé humaine ou pour l’environnement (pollution de l’air, de l’eau, bruit, odeurs, risques technologiques, etc.). Cela couvre une large typologie de sites : élevages intensifs, usines chimiques, entrepôts logistiques, méthaniseurs, fonderies, centres de traitement des déchets, etc.

Ces installations peuvent présenter divers risques :
des risques accidentels (incendie, explosion, fuite de substances dangereuses),
des risques chroniques (pollution continue de faible intensité),
• ou des nuisances environnementales (bruit, odeurs, atteinte à la biodiversité…).

En fonction du niveau de risque, ces activités sont soumises à l’un des trois régimes suivants :
Déclaration : pour les installations à faible impact environnemental,
Enregistrement : pour les activités à risques modérés,
Autorisation : pour les installations présentant des risques significatifs, avec étude d’impact et prescriptions renforcées.

Ces obligations réglementaires ont un impact direct sur la faisabilité d’un projet solaire, tant sur les aspects techniques que juridiques.

Pourquoi concilier photovoltaïque et ICPE ?

Optimiser un foncier déjà artificialisé

Les sites ICPE disposent souvent de surfaces importantes peu exploitées : toitures techniques, aires de circulation, parkings, friches. Installer des panneaux photovoltaïques sur ces espaces permet de produire de l’énergie sans consommation foncière supplémentaire ni atteinte aux milieux naturels.

 

Améliorer la performance énergétique du site

La production photovoltaïque permet de réduire la facture énergétique, d’assurer une partie de l’autonomie électrique, et de réduire les émissions de CO2 du site. Elle valorise également la démarche RSE de l’entreprise, dans un contexte où les attentes sociétales et les critères extra-financiers prennent de l’importance.

Intégrer le photovoltaïque sur un site classé : une démarche rigoureuse

La mise en place d’une installation solaire sur un site ICPE suppose une évaluation précise des contraintes techniques, réglementaires et de sécurité.

Sur le plan technique, il faut vérifier la portance et l’accessibilité des toitures, la présence d’équipements sensibles (zones ATEX, issues de secours) et choisir des matériaux adaptés aux contraintes industrielles : panneaux non inflammables, structures renforcées, raccordement sécurisé.

Sur le plan réglementaire, le projet peut nécessiter une mise à jour de l’arrêté préfectoral, un porter à connaissance ou une demande d’autorisation complémentaire auprès de la DREAL, ainsi que le respect des servitudes d’urbanisme.

En matière de sécurité, la prévention du risque incendie, la compatibilité avec le plan d’opération interne (POI) du site et la mise en place de dispositifs de coupure rapide ou de supervision renforcée sont indispensables.

Des exceptions prévues par la réglementation

L’arrêté du 5 février 2020 prévoit des cas d’exemption à l’obligation de solarisation. Sont concernés certains bâtiments relevant de rubriques ICPE à risques spécifiques (produits explosifs, liquides inflammables, atmosphères explosives). Le calcul du seuil des 30 % ne porte que sur la surface de toiture réellement disponible, c’est-à-dire hors zones occupées par des dispositifs de sécurité imposés par le Code de l’environnement ou par arrêté préfectoral. Si ces dispositifs couvrent plus de 70 % de la toiture, l’obligation ne s’applique pas. Par ailleurs, des ombrières photovoltaïques peuvent être prises en compte dans le calcul, à condition qu’elles soient implantées à plus de 10 mètres des bâtiments, sur un espace à ciel ouvert.

Néomix : un partenaire opérationnel pour sécuriser votre projet

Fort de son expertise sur les projets complexes, Néomix accompagne les exploitants de sites classés de l’étude initiale jusqu’à l’exploitation de la centrale. L’accompagnement porte notamment sur :

  • L’analyse de faisabilité intégrant les spécificités ICPE,
  • Le dialogue réglementaire avec les services de l’État (DREAL, DDT, SDIS),
  • Le montage juridique et économique adapté (autoconsommation, vente totale, tiers-investissement, etc.),
  • Le suivi des chantiers et la mise en place d’un plan de maintenance pérenne.

Concilier photovoltaïque et ICPE est à la fois une nécessité réglementaire et une opportunité pour décarboner l’activité industrielle. Cela suppose une approche rigoureuse, une maîtrise des contraintes propres à ces installations, et un accompagnement technique de confiance. Néomix mobilise l’ensemble de ses compétences pour faire du photovoltaïque un levier de performance durable, même sur les sites les plus sensibles.

Vous exploitez un site ICPE ? Discutons ensemble de votre potentiel solaire.

Projets au sol : Décryptage des enjeux environnementaux

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Particulièrement performants sur le plan énergétique, les parcs photovoltaïques au sol permettent d’atteindre des niveaux de production élevés, grâce à des installations de grande envergure, couvrant  plusieurs dizaines d’hectares. Mais leur déploiement pose des questions essentielles quant à leur insertion dans les territoires. Entre enjeux fonciers, exigences écologiques et attentes locales, le développement des centrales au sol nécessite une approche maîtrisée, alliant rigueur technique et vigilance sur les impacts écologiques et sociaux.

Le photovoltaïque au sol en France : une dynamique en forte accélération

Le développement des centrales photovoltaïques au sol suit une trajectoire ascendante, soutenue par les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et les impératifs de décarbonation. Grâce à leur puissance élevée, les installations au sol participent activement à la progression du parc photovoltaïque national, dont la capacité a dépassé les 25 GW au premier semestre 2025. Sur cette période, les volumes raccordés au réseau ont bondi de 35 % par rapport à l’année précédente, les centrales au sol représentant près de la moitié de ces nouvelles installations.

Valoriser un foncier sous-exploité grâce aux parcs photovoltaïques au sol

Ces centrales s’implantent généralement sur des terrains peu valorisés ou en reconversion, déjà anthropisés : friches industrielles, anciennes carrières, emprises routières ou ferroviaires, mais aussi, de manière encadrée, sur des terres agricoles ou forestières. La diversification des sites d’accueil permet de limiter les conflits d’usage tout en contribuant à la revitalisation de certains fonciers délaissés. Côté technique, deux grandes configurations sont couramment utilisées :  

  • Les structures fixes, orientées vers le sud avec une inclinaison optimale,
  • Les modules sur suiveurs/trackers solaires, capables de suivre la course du soleil.

Les premières, plus répandues, reposent sur des tables surélevées de 80 cm à 4 mètres et comportent plusieurs rangées de panneaux. Les trackers, quant à eux, offrent une productivité supérieure au prix d’un investissement et d’un entretien plus conséquents. Ils sont notamment utilisés dans les projets agrivoltaïques, dont le cadre réglementaire a été précisé par le décret du 8 avril 2024 pour encadrer leur déploiement sur les terrains agricoles, naturels ou forestiers non cultivés. 

Quels critères de mise en œuvre ?

Les terrains favorables au photovoltaïque au sol sont généralement plats, dégagés d’ombrage, facile d’accès et proche du réseau électrique. Mais en pratique, l’identification de foncier mobilisable pour ce type de projet reste complexe. D’une part, ces sites présentent souvent des contraintes d’urbanisme - inondabilité, servitudes, zones écologiquement sensibles – autant de paramètres qu’il est crucial d’anticiper dès les premières phases du projet. D’autre part, l’implantation de centrales photovoltaïques au sol soulève des enjeux environnementaux et sociaux majeurs : transformation des sols, fragmentation des milieux naturels, conflits d’usage avec l’agriculture, ou encore acceptabilité locale parfois fragile.

Conscient de ces enjeux, Néomix s’attache à concevoir des projets vertueux, conciliant montée en puissance du solaire et respect des équilibres écologiques et territoriaux.

Quels impacts sur l’environnement et les usages ? Un panorama à clarifier

Le photovoltaïque au sol suscite aujourd’hui un débat essentiel : peut-on assurer un développement soutenable en conciliant transition énergétique, préservation des sols et biodiversité ?

Le risque d’artificialisation des sols : réalités et limites

Pour accompagner le développement du photovoltaïque au sol sans aggraver l’artificialisation des sols, le décret du 29 décembre 2023 introduit une dérogation encadrée. Certaines structures peuvent ne pas être comptabilisées comme artificialisantes pendant une durée de dix ans, à condition de respecter des critères techniques et écologiques stricts. Cette exception s’applique lorsque les panneaux sont surélevés de manière à préserver le couvert végétal, que les structures sont démontables (dites réversibles), et que l’usage agricole ou pastoral du terrain est maintenu, notamment sur les fonciers agricoles ou forestiers. Un arrêté ministériel précise ces conditions, notamment en matière de hauteur minimale des modules, d’espacement entre les rangées, de types de fondations et de perméabilité des clôtures, afin de garantir un impact environnemental limité et réversible.

La fragmentation des habitats et l’impact sur la biodiversité

Les centrales photovoltaïques au sol peuvent modifier les écosystèmes existants en fragmentant les habitats naturels, en perturbant les cycles biologiques et en affectant certaines espèces sensibles. Dans les faits, certaines espèces animales, notamment les petits mammifères, peuvent être repoussées par les installations, mais la plupart tel que les oiseaux, s’y adaptent. Pour y remédier, les clôtures conservent souvent des passages pour les petits mammifères ou sont surélevées, les modules sont espacés pour maintenir une lumière suffisante au sol, et leur inclinaison permet la circulation de la faune. Le maintien d’une couverture végétale permanente, sans usage de pesticides, favorise également la biodiversité floristique et faunistique.

Les conflits d’usage relatifs à la gestion des sols

La conversion de friches ou de terrains agricoles à des fins énergétiques interroge sur la pérennité de l’usage alimentaire du foncier. Il est donc essentiel de garantir une multifonctionnalité, comme l’agri-PV ou l’entretien pastoral, pour maintenir des synergies entre production d’énergie et activité agricole. De nouveaux usages, tels que ruches ou pâturage, peuvent aussi être intégrés pour renforcer la durabilité du projet.

Un encadrement réglementaire de plus en plus rigoureux

Face à l’essor rapide du photovoltaïque au sol, le cadre réglementaire encadrant ces projets s’est considérablement renforcé. L’objectif est clair : concilier développement des énergies renouvelables et préservation des milieux naturels, en garantissant une évaluation rigoureuse des impacts potentiels. Au cœur de cette démarche se trouve l’application de la séquence ERC – Éviter, Réduire, Compenser, qui structure désormais l’ensemble des projets susceptibles d’affecter l’environnement.

Permis et études selon la puissance de l’installation

En fonction de leur puissance, les projets photovoltaïques sont soumis à des formalités administratives croissantes : déclaration préalable dès 3 kWc, permis de construire au-delà de 250 kWc, et étude d’impact obligatoire à partir de 300 kWc.

Pilier du processus d’autorisation, l’étude d’impact environnemental permet d’anticiper et d’évaluer les effets du projet sur son environnement. Elle comprend un diagnostic écologique du site (inventaires faune/flore, habitats naturels), une analyse des impacts potentiels (bruit, sol, paysage, hydrologie, continuités écologiques), et une présentation des mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser ces effets (séquence ERC). Réalisée sur plusieurs mois, souvent avec un bureau d’études indépendant, elle s’appuie sur des relevés de terrain, des simulations, et la concertation avec les parties prenantes. L’ensemble du dossier est ensuite examiné par l’autorité environnementale, qui rend un avis public permettant d’éclairer la décision finale de l’administration. Ce processus contribue à garantir que les projets s’inscrivent dans une logique de développement durable, attentive aux équilibres écologiques du territoire.

Des règles d’urbanisme strictes pour protéger les écosystèmes

Parallèlement aux autorisations administratives, les projets doivent impérativement respecter les règles locales d’urbanisme. L’implantation d’un parc photovoltaïque doit être compatible avec le plan local d’urbanisme (PLU ou PLUi) et éviter tout empiètement sur des zones identifiées comme sensibles. Il peut s’agir de zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), de sites Natura 2000, de zones humides ou encore de corridors écologiques. Ces périmètres bénéficient d’un statut de protection renforcé et peuvent conduire à une interdiction, ou du moins à l’application de mesures compensatoires strictes. L’autorité environnementale, saisie pour les projets d’envergure, émet un avis indépendant qui garantit une évaluation écologique rigoureuse.

Un dialogue territorial en amont des projets

Au-delà du cadre réglementaire, les porteurs de projet sont fortement encouragés à engager une concertation en amont avec les acteurs du territoire. Collectivités locales, exploitants agricoles, riverains, associations environnementales : tous ont un rôle à jouer dans l’identification des contraintes locales et des opportunités d’intégration. Cette approche permet non seulement de limiter les tensions, mais aussi d’orienter les projets vers des sites plus propices à l’exploitation. Ce dialogue constitue aujourd’hui une bonne pratique attendue, voire implicite, dans l’élaboration de tout projet photovoltaïque au sol responsable.

Les obligations photovoltaïques au sein de la loi Climat & Résilience, 2021

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Photovoltaïque et loi Climat et Résilience : un cadre ambitieux pour accélérer la transition énergétique.

Adoptée en août 2021, la loi Climat et Résilience marque un tournant décisif dans la politique environnementale française. Elle ancre la transition énergétique dans le quotidien des territoires et des acteurs économiques, en imposant un cadre réglementaire structurant pour le développement des énergies renouvelables. Le photovoltaïque y occupe une place centrale, avec des obligations croissantes de solarisation des bâtiments et des parkings.

La solarisation progressive des toitures non résidentielles

L’un des volets les plus significatifs de la loi Climat et Résilience réside dans l’obligation d’intégrer soit un procédé de production d’énergies renouvelables, soit un système de végétalisation sur les toitures des bâtiments non résidentiels. Cette exigence concerne non seulement les constructions neuves, mais également les bâtiments existants faisant l’objet d’une rénovation lourde, d’une extension ou d’un changement de destination, dès lors qu’un permis de construire est nécessaire.

Bâtiments neufs : une intégration obligatoire dès la conception

Pour les bâtiments neufs, l’obligation s’applique dès le dépôt du permis de construire. Le périmètre des bâtiments concernés est clairement défini par la loi et sont visés en priorité les bâtiments commerciaux, artisanaux, industriels, les entrepôts et les plateformes logistiques dont la surface de plancher dépasse 500 m². Cette catégorie regroupe une grande diversité de structures, des magasins de grande distribution aux ateliers de production, en passant par les centres de stockage. Les bureaux, les établissements administratifs, hospitaliers, d’enseignement ou encore les équipements sportifs sont également concernés, à partir d’un seuil de 500 m² depuis janvier 2025.

Bâtiments existants : une obligation induite par les travaux

Dans le cas des bâtiments déjà construits, la loi n’impose pas de solarisation systématique, celle-ci est cependant à prévoir à terme. L’obligation s’active uniquement lorsque le bâtiment fait l’objet d’une rénovation lourde, d’une extension significative ou d’un changement de destination nécessitant un permis de construire. À partir de ce seuil réglementaire, les exigences deviennent identiques à celles prévues pour les constructions neuves.

Centrale photovoltaïque en toiture du Gymnase de Mios

Des dérogations possibles, mais strictement encadrées

Trois grands types de dérogations sont admis :

  • Contraintes techniques (portance de la toiture, mauvaise orientation, absence de raccordement possible).
  • Contraintes architecturales ou patrimoniales (bâtiments classés ou protégés).
  • Non-rentabilité manifeste du projet, démontrée par une étude objective (2 devis d’entreprises différentes sur moins de 6mois).
  • Si le coût des travaux est considéré comme disproportionné (si le reste à charge, dans le cas du tiers-investissement, est supérieur à 15% des coûts HT des travaux de construction, extension ou rénovation
  • Si le coût de production est excessif (coût actualisé de l’énergie sur 20 ans est supérieur à 1,2 fois le tarif d’achat)

En dehors de ces cas, la solarisation est désormais une obligation légale, et son non-respect peut entraîner un refus de permis de construire.

Parkings extérieurs : une nouvelle source d’énergie au cœur des exigences règlementaires

Dans le prolongement des obligations imposées aux toitures des bâtiments non résidentiels, la loi Climat et Résilience intègre une disposition majeure concernant les aires de stationnement extérieures supérieures à 500 m². Elle introduit dans le Code de l’urbanisme l’article L. 111-19-1, imposant des obligations de solarisation ou de végétalisation aux parkings extérieurs neufs ou faisant l’objet d’une rénovation lourde.

Lorsqu’un parking extérieur dépasse 500 m² et qu’il est soit ouvert au public, soit lié à un bâtiment non résidentiel soumis à des obligations de solarisation ou de végétalisation (comme un commerce, un entrepôt ou un bureau), la loi impose qu’au moins 50 % de sa surface soit couverte afin d’assurer un ombrage suffisant.

Ombrières photovoltaïques sur le parking du siège de Bordeaux Métropole Énergies

Cet ombrage peut être assuré par différentes solutions. La méthode la plus couramment retenue consiste à installer des ombrières photovoltaïques, qui offrent à la fois une protection aux véhicules et une production d’électricité renouvelable. L’autre alternative vise à végétaliser le parking, par la plantation d’arbres assurant une ombre naturelle. Il est également possible de combiner ces deux approches, en associant panneaux photovoltaïques et végétation. Cependant, cette solution mixte est strictement réservée aux parkings neufs ou faisant l’objet d’une rénovation lourde, et demeure exclue pour les parkings existants soumis à un cadre réglementaire distinct.

Les parkings couverts ouverts au public, relèvent quant à eux des obligations de solarisation applicables aux toitures, au même titre qu’un bâtiment non résidentiel (Voir – Toitures Non Résidentielles).

Depuis le 1er juillet 2023, la loi APER vient également compléter ces dispositions en généralisant ce seuil à tous les parkings extérieurs de grande taille. Ainsi, en vertu de l’article 40 de la loi APER, tous les parcs de stationnement extérieurs existants ou en projet, dès lors qu’ils excèdent une surface de 1 500 m², doivent disposés d’ombrières photovoltaïques couvrant au minimum 50 % de leur surface.

Le législateur distingue donc les règles applicables aux parkings neufs ou rénovés lourdement (article L. 111-19-1 du Code de l’urbanisme), et celles relatives aux parkings existants, régies par l’article 40 de la loi APER. Ces deux régimes sont cumulatifs, ce qui signifie qu’un projet de parking neuf devra répondre d’abord aux exigences du neuf lors de l’obtention de son autorisation d’urbanisme, puis, au fil de son exploitation, se conformer également aux règles fixées pour les installations existantes.

Les parkings exploités dans le cadre d’un contrat de concession, de délégation de service public, d’un bail commercial ou d’une prestation de service doivent impérativement respecter les obligations relatives aux parkings neufs au moment de la signature ou du renouvellement du contrat. Le calendrier d’entrée en vigueur varie selon la date de ce renouvellement, avec un maximum au 1er juillet 2028.

Le texte officiel est consultable ici : Légifrance – Article 40 de la loi n° 2023-175

Pourquoi cette mesure ?

Les parkings représentent des surfaces artificialisées, largement exposées au soleil, mais rarement valorisées. En les rendant productifs, la loi vise à :

  • Augmenter la production d’énergie renouvelable.
  • Optimiser l’usage du foncier urbain.
  • Améliorer le confort des usagers (protection solaire des véhicules).
  • Valoriser l’image environnementale des sites.

Comme pour les toitures, des dérogations peuvent être accordées pour des raisons de sécurité, de patrimoine (zones protégées) ou de faisabilité technique (nature du sol, organisation régulière d’évènements), mais elles restent exceptionnelles. Les dérogations pour raisons économiques dans le cas des parkings sont ici :

  • Lorsqu’en passant pas un tiers-investisseur, le reste à charge est supérieur à 15% des coûts HT de création ou rénovation du parking ou le reste à charge est supérieur à 10% de la valeur vénale du parking
  • Lorsque le cout de production est excessif, soit : coût actualisé de l’énergie sur 20 ans supérieur à 1,2 fois le tarif d’achat

Vers une généralisation du solaire dans le paysage urbain

La loi Climat et Résilience transforme le photovoltaïque en obligation réglementaire, mais aussi en opportunité stratégique. En imposant la solarisation des toitures et des parkings, elle inscrit l’énergie solaire au cœur de l’aménagement urbain et de la performance énergétique des bâtiments.

Pour les entreprises, collectivités et promoteurs, il ne s’agit plus seulement de se conformer à une norme, mais de s’inscrire dans une dynamique durable, créatrice de valeur et porteuse d’avenir. Avec des partenaires comme Néomix, cette transition devient non seulement accessible, mais aussi rentable et pérenne.

Solarisation obligatoire dans le tertiaire neuf : l’exemple engagé de Saga Végétal avec Néomix

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Avec l’évolution du cadre réglementaire en faveur de la transition énergétique, les acteurs du secteur tertiaire doivent désormais intégrer des dispositifs de production d’énergie renouvelable dans leurs projets immobiliers neufs. C’est dans ce contexte que Saga Végétal a confié à Néomix la solarisation de ses installations à Cestas, illustrant une mise en conformité ambitieuse. 

Saga Végétal anticipe et s’engage 

Face à cette évolution, Saga Végétal, producteur majeur de carottes implanté à Cestas, au sud de Bordeaux, a confié à Néomix la conception et la réalisation d’un projet photovoltaïque majeur répondant aux exigences environnementales et réglementaires. Entreprise familiale fondée en 1992, Saga Végétal cultive, conditionne et commercialise ses produits sur l’un des plus grands bassins légumiers d’Europe. Forte d’un outil industriel de 4 000 m², l’entreprise allie innovation, performance technique et respect de l’environnement. Son engagement pour une agriculture durable se traduit aujourd’hui par cette démarche de solarisation, en cohérence avec ses valeurs et sa volonté de réduire son empreinte carbone. 

Une réponse technique sur mesure 

Pour Saga Végétal, Néomix a conçu et pilote une installation photovoltaïque de grande envergure :1 123 modules solaires de 445 Wc, pour une puissance totale de 500 kWc.

Le projet repose sur une stratégie d’implantation sur plusieurs surfaces, optimisant à la fois les nouvelles constructions et les espaces existants. L’installation photovoltaïque couvre ainsi plusieurs bâtiments du site de Saga Végétal. Le premier, un bâtiment neuf de 900 m², a été spécialement conçu pour accueillir des chambres froides et des zones de stockage, répondant à la croissance de l’activité. Le second, d’une surface de 672 m², est un bâtiment existant dédié aux opérations liées aux « Matières Sèches ». Enfin, un troisième bâtiment de 400 m² a été récemment érigé pour renforcer les capacités de stockage, consolidant ainsi l’ensemble du dispositif. Au total, ces infrastructures permettent de produire une quantité d’énergie équivalente à 11,7 % des besoins annuels du site. Un pas concret vers la décarbonation, en accord avec les engagements environnementaux de Saga Végétal.  

Un impact énergétique et environnemental concret 

Avec 573 MWh/an d’électricité injectés dans le réseau Enedis, l’installation participe activement à l’approvisionnement en énergie renouvelable sur le territoire de la Gironde. Elle permet ainsi de couvrir l’équivalent de la consommation électrique annuelle (hors chauffage et eau chaude) de 256 Français. Sur 30 ans, ce sont 414 tonnes de CO₂ qui seront évitées, renforçant l’engagement de Saga Végétal en faveur d’un modèle plus durable. 

Un modèle de partenariat avantageux avec Néomix 

Contre la signature d’un bail de 35 ans, Néomix finance intégralement la centrale photovoltaïque et en assure l’exploitation et la maintenance pendant toute la durée du contrat. L’entreprise utilisatrice contribue ainsi à la production d’une énergie décarbonée, tout en ne supportant pas l’investissement initial. Ce modèle permet de bénéficier immédiatement des avantages de l’autoconsommation ou de l’injection réseau, sans alourdir sa structure financière. À l’issue du bail, l’entreprise peut devenir propriétaire de l’installation ou choisir son démantèlement, selon sa stratégie énergétique. 

Le tiers-investissement : un levier de transition sans contrainte financière 

Ce dispositif repose sur le principe du tiers-investissement, dans lequel un investisseur tiers – ici Néomix – porte l’intégralité du projet : financement, conception, installation, exploitation et maintenance. L’entreprise n’a donc ni à mobiliser de fonds propres, ni à gérer les aspects techniques ou administratifs du projet. Un modèle particulièrement adapté aux acteurs du tertiaire s’inscrivant dans une démarche de transition énergétique maîtrisée, sans impacter leur capacité d’investissement principal. 

Une coordination globale assurée par Néomix, en synergie avec ses partenaires 

Pour garantir la qualité et la fiabilité de l’installation, Néomix s’est appuyé sur un réseau de partenaires expérimentés : Voltania, en charge de la réalisation technique, et Apave, qui a assuré la validation des aspects techniques et sécuritaires. Cette approche collaborative a permis de garantir une conformité réglementaire rigoureuse, une performance énergétique optimale et une exécution maîtrisée à chaque étape du projet. 

Source : Photovoltaïque.info – Obligation de solarisation des bâtiments, Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER), consulté en mai 2025. Disponible sur : https://www.photovoltaique.info/fr/preparer-un-projet/quel-type-de-projet/obligations-de-solarisation/obligation-de-solarisation-des-batiments/

En s’engageant aux côtés de Saga Végétal, Néomix répond à un double enjeu : accompagner ses clients vers la performance énergétique et garantir leur conformité avec un cadre réglementaire en pleine évolution. 

Comprendre les principales obligations qui structurent la solarisation du secteur tertiaire. 

La transition énergétique repose désormais sur un cadre réglementaire exigeant. En France, plusieurs textes majeurs — tels que la loi Climat et Résilience (2021), le décret du 5 janvier 2023 et la loi relative à l’Accélération de la Production d’Énergies Renouvelables (loi APER, 2023) — en constituent les principaux leviers. 

Dans ce cadre, certains bâtiments neufs ou faisant l’objet d’une rénovation lourde doivent désormais intégrer des installations de production d’énergie renouvelable ou des dispositifs de végétalisation couvrant au minimum 30% de la surface de la toiture. Les bâtiments existants, eux, ne devraient être soumis à cette obligation qu’à partir de 2028. Cette exigence concerne notamment les nouveaux bâtiments à usage tertiaire – tels que les bureaux, entrepôts, commerces ou plateformes logistiques – dont la surface dépasse 500 m² depuis 2023. Elle s’applique de la même manière à ce type de bâtiments lorsqu’ils connaissent des extensions ou rénovations lourdes, c’est-à-dire des travaux nécessitant le renforcement ou le remplacement d’éléments structuraux contribuant à la stabilité ou à la solidité du bâtiment. 

La réglementation prévoit une application différenciée selon la typologie des bâtiments, leur usage et leur taille. Depuis janvier 2024, elle s’applique aux bâtiments commerciaux, industriels ou artisanaux, ainsi qu’aux entrepôts et hangars fermés au public, destinés à une exploitation commerciale, dès lors que leur emprise au sol dépasse 500 m². Les bureaux sont également concernés depuis cette date pour les surfaces supérieures à 1000 m², et depuis janvier 2025 pour celles dépassant 500 m². Depuis cette même échéance, les obligations s’étendent également aux bâtiments administratifs, aux établissements de santé, ainsi qu’aux équipements sportifs, culturels, scolaires et universitaires dès lors que leur emprise dépasse 500 m². Par ailleurs, les parkings couverts accessibles au public doivent, depuis janvier 2024, à partir d’une surface de 500 m², respecter les mêmes exigences pour leur toiture que ces bâtiments.  

Le taux de couverture des toitures par ces dispositifs sera progressivement renforcé : fixé à 30 % depuis novembre 2019, il passera à 40 % en juillet 2026, puis à 50 % en juillet 2027. 

L’objectif est double : réduire significativement l’empreinte carbone du parc immobilier français et contribuer, de manière concrète, à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050. En incitant les acteurs du secteur tertiaire à intégrer des solutions énergétiques durables dès la conception des projets, ce cadre réglementaire traduit la volonté des pouvoirs publics de faire du bâtiment un levier central de la transition écologique, en phase avec les enjeux climatiques et les attentes de la société. 

Transformer l’obligation en opportunité 

En faisant des exigences réglementaires un véritable levier d’action, Saga Végétal montre qu’une contrainte peut se transformer en opportunité stratégique. Grâce à l’accompagnement d’un partenaire expert comme Néomix, les entreprises et les acteurs publics peuvent accélérer leur transition énergétique en intégrant des solutions photovoltaïques directement au cœur de leurs bâtiments. Une démarche concrète en faveur d’un parc tertiaire plus sobre, plus résilient et résolument tourné vers un avenir durable. 

Découvrez la loi APER et ses obligations !

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La loi APER (Accélération de la Production d’Énergies Renouvelables) est bien plus qu’une simple réglementation.

C’est une véritable opportunité pour votre entreprise de s’engager dans la transition énergétique et de contribuer à un avenir durable.

Glissez pour découvrir :

  • Les objectifs clés de la loi APER
  • Les obligations photovoltaïques
  • La temporalité de leur mise en application

Lancement d’un nouveau projet photovoltaïque !

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Chez Néomix, nous sommes heureux d’annoncer le démarrage des travaux d’une centrale photovoltaïque en toiture, sur un hangar agricole du site de Agri-Médoc.

Les premiers panneaux sont désormais en place : une belle avancée dans un chantier mené en partenariat avec Voltania, que nous remercions pour leur expertise et leur engagement. Ce projet marque une nouvelle étape de notre action pour une énergie plus durable et ancrée dans notre territoire. 

Retour en images sur les débuts du chantier.

Autoconsommation collective : ce qui change en 2025

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Si vous suivez de près les questions d’énergie (ou que vous êtes simplement curieux·se), voici une info importante à connaître :

L’autoconsommation collective (ACC), qui permet de partager localement de l’électricité solaire, évolue en 2025, et c’est une très bonne nouvelle !

Deux grands changements à retenir :

1. Moins de taxes pour les petites installations (≤ 1 MWc).
Jusqu’ici, les projets collectifs étaient fiscalement pénalisés. Dès 2025, les installations jusqu’à 1 MWc ne paieront plus l’accise (anciennement TICFE/CSPE).
Résultat : un coût de l’électricité partagée réduit jusqu’à 25% ! Une grande avancée pour la rentabilité des projets.

2. Des projets plus puissants autorisés (jusqu’à 10 MWc dans certains cas).
Avant, ces projets étaient limités à 3 MWc. Désormais :
✔ Jusqu’à 5 MWc partout en métropole
✔ Et même 10 MWc, si :
▪️ Une commune ou un EPCI participe au projet
▪️ Tous les acteurs ont une mission de service public
▪️ Et tout se passe sur le même territoire

Chez Néomix, nous voyons dans ces changements positifs une belle opportunité d’accélérer les projets solaires collectifs en Gironde, et notamment pour les collectivités, les entreprises publiques et les acteurs engagés. Nous sommes plus que jamais prêts à vous accompagner dans cette dynamique locale et durable !

L’énergie solaire n’a jamais été aussi accessible !

Contactez-nous pour échanger sur votre projet !

Autoconsommation & autoproduction solaire : des indicateurs clés pour piloter votre transition énergétique !

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Vous êtes une collectivité locale ou une entreprise du territoire ? Vous vous questionnez sur le photovoltaïque et ses avantages ? 

Dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie et d’objectifs environnementaux toujours plus ambitieux, il est essentiel de comprendre comment votre structure consomme de l’énergie, et quels leviers permettent d’améliorer sa production.

Deux indicateurs liés à un projet photovoltaïque méritent une attention particulière :

Le taux d’autoconsommation et le taux d’autoproduction.

Pourquoi sont-ils si importants ?

Parce qu’ils permettent de mesurer votre autonomie énergétique, de mieux dimensionner vos installations solaires, et d’optimiser vos investissements pour des économies réelles et durables.

Nous vous expliquons tout, simplement et clairement, dans ce carrousel.

Glissez pour découvrir comment ces deux indicateurs fonctionnent et comment ils peuvent transformer votre stratégie énergétique.

Et si on parlait de votre projet ?

Nous accompagnons les collectivités et entreprises dans la conception et l’optimisation de leurs installations photovoltaïques, en proposant des projets sur-mesure, adaptés à tous les besoins.

Néomix met en service une nouvelle centrale photovoltaïque, installée sur le nouveau bâtiment de Saga Végétal à Cestas !

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Quelques chiffres clés :

Puissance installée : 500 kWc

1 123 modules photovoltaïques de 445 Wc

Production injectée dans le réseau Enedis, contribuant à l’approvisionnement en énergie renouvelable en Gironde, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 256 Français (hors chauffage/ECS)

414 tonnes de CO₂ évitées sur 30 ans (base mix énergétique français)

Un immense merci à Saga Végétal pour sa confiance dans la solarisation de son bâtiment, ainsi qu’à nos partenaires Voltania pour la réalisation du chantier et Apave pour leur validation technique !